Je ne suis pas insensible à ce genre d’arguments ; du reste j’ai déjà tenté d’exposer combien la distinction arbitraire entre « amateurs » et prétendus « professionnels » m’horrifie et m’horripile. Il me semble que ce serait se méprendre que de confondre exigence et élitisme.
D’ailleurs le « MARREDUMASSACRE » ci-dessus n’est pas de moi ; même si je peux comprendre la collègue qui a écrit cela, je suis le premier à trouver que le Für Elise de Beethoven est un bien joli morceau (à condition de se frotter à la véritable partition, et de ne pas se satisfaire d’une version « simplifiée » à deux francs cinquante, mais c’est là un autre problème — d’ailleurs pas sans similitudes avec celui qui nous occupe ici : d’un côté l’ersatz et la facilité, de l’autre un souci d’exigence artistique et de respect, certes au prix d’une difficulté plus grande — mais je dérive).
Cependant je vous ferai la même réponse qu’à un précédent commentaire : vous avez, à l’évidence, la chance de pouvoir apprécier le Clavinova en ayant _déjà_ fréquenté de « vrais » pianos, avec lesquels vous le comparez même. Les enfants qui débutent sur un tel instrument (car je veux bien admettre que les claviers électroniques soient des instruments à part entière, simplement ce ne sont pas des pianos) n’ont pas cette chance, et il me semble important de devoir expliquer ce point très tôt aux parents d’élèves.
Dans le cas des enfants ou des débutants quel que soit leur âge,j’attache énormément d’importance (c’est peut-être le seul point sur lequel je ne sois pas encore blasé ni aigri) au moment que constitue la _découverte_ du piano, voire, de la musique en général. Prendre le risque (pour des raisons pas toujours entièrement honnêtes, voir l’argument du prix que j’ai démonté à plusieurs reprises ci-dessus) d’appauvrir cette découverte, me semble regrettable et, trop souvent, peu favorable à l’avenir musical ou artistique de l’élève en question.
J’espère ne pas vous avoir répondu de façon trop acerbe
Je ne suis pas insensible à ce genre d’arguments ; du reste j’ai déjà tenté d’exposer combien la distinction arbitraire entre « amateurs » et prétendus « professionnels » m’horrifie et m’horripile. Il me semble que ce serait se méprendre que de confondre exigence et élitisme.
D’ailleurs le « MARREDUMASSACRE » ci-dessus n’est pas de moi ; même si je peux comprendre la collègue qui a écrit cela, je suis le premier à trouver que le Für Elise de Beethoven est un bien joli morceau (à condition de se frotter à la véritable partition, et de ne pas se satisfaire d’une version « simplifiée » à deux francs cinquante, mais c’est là un autre problème — d’ailleurs pas sans similitudes avec celui qui nous occupe ici : d’un côté l’ersatz et la facilité, de l’autre un souci d’exigence artistique et de respect, certes au prix d’une difficulté plus grande — mais je dérive).
Cependant je vous ferai la même réponse qu’à un précédent commentaire : vous avez, à l’évidence, la chance de pouvoir apprécier le Clavinova en ayant _déjà_ fréquenté de « vrais » pianos, avec lesquels vous le comparez même. Les enfants qui débutent sur un tel instrument (car je veux bien admettre que les claviers électroniques soient des instruments à part entière, simplement ce ne sont pas des pianos) n’ont pas cette chance, et il me semble important de devoir expliquer ce point très tôt aux parents d’élèves.
Dans le cas des enfants ou des débutants quel que soit leur âge,j’attache énormément d’importance (c’est peut-être le seul point sur lequel je ne sois pas encore blasé ni aigri) au moment que constitue la _découverte_ du piano, voire, de la musique en général. Prendre le risque (pour des raisons pas toujours entièrement honnêtes, voir l’argument du prix que j’ai démonté à plusieurs reprises ci-dessus) d’appauvrir cette découverte, me semble regrettable et, trop souvent, peu favorable à l’avenir musical ou artistique de l’élève en question.
J’espère ne pas vous avoir répondu de façon trop acerbe