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Clavinova, mon ami

30 octobre 2012, 13:39, par Karine

Bonjour, j’ai la tristesse de devoir me contenter d’un Roland numérique. Il « sonne » mieux que le yamaha acoustique d’une de mes copines, même son toucher est bien plus agréable, et, à choisir, je préfère jouer sur mon imitation de piano. Mais malgré sa qualité technologique, il faut appeler un chat un chat, et mon pauvre instrument reste un ersatz, avec ses limites qui, à diverses périodes de ma vie, m’ont finalement enlevé l’envie de jouer. Et ça, je crois que c’est grave, quand même, non ?

J’ai 41 ans, j’ai appris le piano à 9 ans, j’ai obtenu divers petits succès démontrant que j’avais peut-être quelques petits talents, mais ayant arrêté les cours précocement, je joue modestement, et cependant, à certaines périodes de ma vie, avec passion ( jusqu’à 4 h par jour... ) . Si je ne suis pas une grande technicienne, je crois avoir une vraie oreille musicale, que les limites de mon Clavinova dans un premier temps, puis de mon Roland dans un 2e, n’ont cessé de FRUSTRER.

Alors oui, j’ai quand même du plaisir à jouer dessus, mais je dois m’astreindre à ignorer la petite voix dans ma tête qui fait la moue chaque fois que la nuance qui sonne n’est pas celle que j’ai voulu imprimer au clavier, qu’un son bizarre me rappelle la nature de mon clavier ou que la façon dont un son s’éteint me fait comme un minuscule électrochoc, quand il me surprend dans un moment de « grâce », chaque fois , en somme, qu’un détail trahit la réalité électronique de mon instrument.

Je prends du plaisir, pourtant, mais j’ai fait des pauses régulières de plusieurs années, parce qu’au final, avec mes claviers numériques, je vis une vraie frustration, J’AI LE PIANO TRISTE.

Alors bon, pourquoi des numériques ? Parce que, il faut tout de même l’admettre, parfois on n’a pas tellement le choix, et ça peut être un MOINDRE MAL. Mais ça reste un MAL, et je crois que c’était l’objet du message initial que de le rappeler.

Je crois qu’il est vraiment IMPORTANT de faire savoir que les pinaos numériques, si bons soient-ils, ne DÉFINITIVEMENT PAS DES PIANOS, et qu’il leur manque quelque chose d’ESSENTIEL, de FONDAMENTAL, par rapport à l’instrument qu’ils tentent d’imiter au mieux. Et que, quand on veut apprendre la musique, on ne doit pas faire l’économie de l’essentiel.

Il y a quelque chose de MORT dans les claviers électriques. Et je crois que c’est une peu de la MUSIQUE qu’ils tuent.

Voilà, désolée, mais, j’ai beau avoir une nature très joyeuse, ( promis, juré ! ) à cause de mes super pianos électriques, j’ai le piano triste, je vous l’avais dit. :-(

Un jour, j’aurai à nouveau un VRAI piano, comme da,s mon enfance. Et je sais que la passion reviendra. ça ne fait pas le moindre doute pour moi.

Amitiés à tous.

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